LA PLACE DES FEMMES DANS LA BIBLE ET DANS LE PEUPLE DE DIEU

 

Dans la bible, nous voyons très peu de nom de femmes, bien que c’est elles qui enfantent, qui donne la vie au monde. C’est aussi par une femme qu’est né le péché (Eve – Isha) (Gn. 3,1-23) Au départ la femme ne faisait qu’un avec son mari. (Adam – Ish) (Gn. 2,24) Après la chute de l’Homme, Dieu (Adonaï Elohim) dit à la femme (Eve) : « Je rendrais les grossesses toutes pénibles. C’est avec peine que tu accoucheras. Tes désirs se porteront sur ton mari (Adam), mais il dominera sur toi. » (Gn. 3,16) Nous voyons que la femme dans ce passage là doit-être soumise à l’homme qui est son chef. C’est ce que reprendra l’Apôtre Shaül de Tarse (Paul) dans l’une de ses épîtres. C’est ce que dira aussi l’Apôtre (Képhas) Pierre. La femme a été créée pour combler la solitude de l’homme (d’Adam), pour être sa compagne dans le Jardin d’Eden et pour être son vis-à-vis. (Gn. 2,18 et 23) Dans Genèse 1,27 « Hashem (Dieu) créa l’homme à son image : Il le créa à l’image d’Hashem (Dieu), homme et femme il les créa. » Verset 28 : « Dieu les bénit et il leur dit : soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui rampent sur la terre. » Il leur dit encore : « Voici que je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre fruitier qui portent semence : ce sera votre nourriture. » Verset 29 La femme tout comme l’homme était créée par Dieu à son image et à sa ressemblance, pour dominer sur sa création tout entière et qu’elle mange l’herbe des champs et le fruit des arbres. Elle est créée pour la procréation, pour cela, il faut que l’homme et la femme se connaissent, ne faisant qu’une seule chair unie à Dieu. Au commencement c’est ce qu’étaient Adam et Eve avant la désobéissance que l’homme (Ish) connu sa femme Eve (Isha) (Gn. 4,1) et qu’elle se trouva enceinte et accoucha de Caïn, puis de Abel, puis en dernier Seth. (Gn. 4,1-2 et 5,3) Puis à 800 ans Adam engendra des fils et des filles. (Gn. 5,4) La Bible (Parole de Dieu) ne mentionne pas leur nom, parce qu’elles ne sont pas aussi importante que les autres dans le plan du salut d’Hachem pour ramener l’Homme à Hashem leur Père. Mais si la Bible mentionne très peu le nom des femmes, c’est qu’elles n’ont pas un rôle très important à jouer dans le monde. C’est l’homme qui gouvernait le plus souvent, qui dirigeait la société bien souvent sans l’aide d’Hashem. Je pense que c’est cela qu’il n’a pas comprit le jour où Hashem lui a demandé de dominer. Dominer, oui ! Mais ce n’est pas d’écraser la place d’Hachem, car il a un rôle très important à jouer dans notre vie, car n’oublions pas qu’Hashem reste toujours notre chef. Aujourd’hui, notre chef c’est Yeshoua Hamashiah, c’est Lui qui nous remet sur le droit chemin, qui nous mène au Père. (Jn. 14,6) Mais en attendant sa venue sur terre, Adonaï Elohim essaie de faire de nous son Peuple. Il y a aussi quelques femmes qui suivent Hashem, mais elles sont très peu. Dans le livre de la Genèse, après Eve, qui était la première femme, il y eu quatre femmes qui furent sauvées par Hashem des eaux du déluge :

1)               la femme de Noé (Noah)

2)               la femme de Sem (ancêtre des Sémites –Peuple d’Israël-)

3)               la femme de Cham

4)               la femme de Japhet

(Gn. 5,31 et 7,1 et 7) Mais là encore, nous ne savons pas leurs noms.

 

LES FEMMES DANS L’ANCIENNE ALLIANCE :

 

C’est qu’à partir d’Abraham/Avraham que la Bible nomme le nom de quelque femme. L’auteur qui est Moshé (Moïse) veut montrer par-là : Qu’Hashem (Dieu) choisi son Peuple ainsi que des hommes et des femmes dont Hashem a trouvé en eux un cœur prêt à l’accueillir, à le servir et sauver le Peuple d’Hashem. Moshé s’il ne site que quelque nom de femme comme Sarah (épouse d’Abraham) c’est qu’elle a un rôle précis donné par Hashem, pour le bien des Hommes, c’est d’elles que naîtra plus tard : le Mashiah (Messie). C’est d’elles aussi que nous descendons. Hashem a un plan bien établi depuis le commencement et rien ne peut changer son plan, ni personne. Quand Hashem choisi Sarah pour avoir un enfant, il savait déjà que son propre fils allait venir un jour nous sauver. Ce n’est que dans cette perspective là, qu’Hashem promis à Abraham une grande descendance. (Gn. 15,5) C’est bien d’Abraham et de Sarah qu’est né Itshaak/Isaac qui préfigure la venue de Mashiah (Messie) (Gn. 22) Moshé (Moïse) nous parle aussi de Rébecca/Revca qui fut la femme d’Itshaak. (Gn. 24) De cette union sont nés deux fils : Esaü/Esav et Yaakov/Jacob qui est devenu Israël. Dieu a choisi Yaakov pour son Peuple dont lui-même porte son Nom. (Gn. 25,21-34) C’est d’ailleurs de lui que naquirent les douze tribus d’Israël. C’est dans l’une des tribus qu’est né plus tard Yeshoua Ha’Mashiah.

 

Revenons à la place de la femme dans l’Ancienne Alliance. Chez nos frères juifs, la femme avaient coutume d’être à la maison pour faire le ménage et le repas. Elles étaient là pour donner à manger et accueillir l’étranger qui passait devant leur tente, car bien souvent elles étaient des nomades avant d’être des sédentaires, quand enfin avec leurs maris, elles ont pu atteindre la ville choisie par Hashem, leur Adonaï Elohim, (Le Dieu Un) Père et créateur. Dans le chapitre 18,1-15 du livre de la Genèse, nous voyons dans ce passage que c’est d’abord Abraham qui reçoit les trois hommes qui passent devant la tente. (18,1-5) puis commande à son épouse (Sarah) de faire des gâteaux pour les donner à leurs invités. (18,6) C’est quand même Abraham qui fait le reste du repas, il prit un veau tendre et bon, et le donna à un jeune serviteur qui l’apprêta vite. (18,7) Abraham prit encore de la crème et du lait, avec le veau que l’on avait apprêté, et il les mis devant eux. Il se tint lui-même à leurs côtés, sous l’arbre, et ils mangèrent. (18,8) L’homme accueil, donne à manger aux invités, mais la femme doit obéir aux ordres de son mari, c’est elle qui doit faire la cuisine, elle et ses servantes.

 

ESTHER

 

Elle est la fille d’Abikhaïl ; elle est orpheline, elle fut élevée par son cousin Mardochée. (Esther 2,7-15)

Abikhaïl père d’Esther (2,15 et 9,29)

Mardochée cousin et tuteur d’Esther ; Il était Benjaminite (de la lignée de Benjamin) et habitait Suse, capitale de l’empire des Perses et se fit le défenseur des juifs exilés.

 

Esther vivait au temps d’Assuérus. Cet homme régnait de l’Inde à l’Ethiopie sur 127 provinces. Assuérus était roi, il s’installa sur le trône royal de Suse, la capitale. A la 3ème année de son règne, il présida un festin qu’il donnait à tous ses princes et ses serviteurs, à l’armée Perse et Mède, aux dignitaires et gouverneurs de provinces… (Esther 1,1-3) Vasthi son épouse, fit de même de son côté avec les femmes dans le palais de son mari qui est le roi Assuérus. (1,9) La femme quel que soit son rang doit obéir aux ordres de son mari. (1,16-22) Vasthi fut répudiée par son mari car elle avait refusé de se présenter devant lui. (1,10-15) Esther fut choisie par le roi Assuérus pour le rôle de reine à la place de Vasthi. (2,17-20) Esther comme femme devait obéir à un homme, et cet homme c’est Mardochée son cousin et son tuteur. (2,20) Est-ce la place d’une femme d’être reine, surtout lorsque celle-ci est juive et que sa vie dépend de sa nationalité ? C’est le cas d’Esther. Mais elle ne se laisse pas faire, elle sait se défendre et elle sait donner des ordres à son cousin Mardochée et à ses serviteurs. (4,1-17) Sa vie est en danger à cause de la désobéissance de Mardochée qui ne voulait pas s’incliner devant Haman favori du roi Assuérus. (3) Esther montre dans le chapitre 4 son caractère de femme, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle va elle-même voir le roi Assuérus et l’invite à un festin avec Haman qui voulait tuer tous les juifs à cause de Mardochée. Elle les invita deux fois. (5 et 6,14) Esther demande au roi d’avoir la vie sauve, car elle aussi est d’origine juive. (7,1-3) En même temps elle demande la vie de son Peuple (Peuple de Dieu (Hashem) (7,3) Esther change sa position de femme, elle n’obéi plus à son mari, mais c’est au roi de lui obéir. Va-t-il écouter ? sa demande et exécuter les ordres de sa femme selon son désire ? Nous allons l’étudier bientôt dans la suite de ce chapitre 7. On voit que le roi est furieux car sa femme a dénoncé Haman, le favori du roi, qui voulait faire périr la race juive. (7,4-7) Esther s’en sort quand même car le roi fait pendre Haman à la potence que lui-même avait préparé pour le cousin de la reine Esther, qu’est Mardochée. (7,8-10) Au chapitre 8, Esther demande une autre faveur au roi Assuérus, qui lui accorda d’écrire en son nom un édit pour faire sauver les juifs qui étaient menacés par la mort. Esther est écoutée et grâce à elle, le Peuple d’Hashem, son Peuple, peuvent être sauvé. (8) Esther a le pouvoir en main, ce n’est plus le roi qui donne les ordres, il est commandé par sa femme et il lui obéi. (9,1-15)

 

Une femme serte, mais une femme qui a su mettre la Paix entre deux peuples. C’est elle qui a institué la fête de Pourim. (9,16-32) Esther est l’image de la femme modèle, de la Paix, du pardon, de la délivrance… Même si c’est par la femme qu’est entré le péché dans le monde. (Gn.3) Même si la femme doit obéir à l’homme, Esther montre déjà en son temps, que la femme a aussi son mot à dire pour la direction du pays. Noua avons vu dans le chapitre 1 verset 28 : que l’homme et la femme devaient peupler la terre e se soumettre à elle, lui obéir. Obéir aux lois de la nature, c’était d’obéir à Dieu leur Maître et Créateur. Dieu était pour eux aussi : un Père auquel ses Enfants : Adam et Eve devaient écouter pour qu’il y ait une harmonie entre le couple et Dieu. L’homme et la femme devaient respecter Dieu, se soumettre à Lui, comme ils devaient se soumettre à la terre. Non seulement ils devaient faire cela, mais l’ordre de Dieu était aussi de travailler avec Dieu, de dominer sur les animaux marins, sur les animaux du ciel et sur les reptiles. (Gn. 1,29) Mais à la suite de la chute de l’Homme (être humain), c’est la nature qui a pris le dessus et qui a anéanti l’Homme. (Gn. 3,14-24) Avec Esther, la femme reprend sa tâche initiale auprès de l’homme, mais n’oublions pas que ce n’est pas qu’à la femme que revient le pouvoir de gouverner le Monde, mais c’est aussi à l’homme.

 

La femme est souvent plus douce qu’un homme, elle a un caractère moins violent que lui, elle sait adoucir les mœurs et amadouer le cœur de l’homme. La femme sait nous séduire, mais elle sait aussi nous ouvrir les yeux, nous conseiller. Esther est déjà l’image de la femme moderne. Bien souvent Dieu aussi se sert d’elle non pas pour gouverner sur son Peuple, mais pour préparer la descendance du Roi des Rois, qui est Yeshoua. Il a choisi une femme stérile, pour mettre au monde un serviteur de l’Eternel. Cette femme a pour nom : Hanna (Anne). Dieu aime bien les femmes soit âgées, soit stériles pour mettre au monde des serviteurs du Seigneur. Comme Il a choisi Sarah la femme d’Abraham, Rébecca la femme d’Ishaak, Léa et Rachel femmes de Yaakov. Rachel était aussi stérile tout comme Hanna, mère de Samuel qui allait être un prophète de Dieu, du vrai Dieu (Dieu Un - Ehad). Il parlait au peuple en son Nom. Samuel est juge en Israël et un jour, il a oint David le roi que Dieu a choisi pour son Peuple, car c’est de David que devait naître le Mashiah, le Sauveur du Monde (Yeshoua).

 

RUTH

 

Hashem (Dieu) choisi Ruth pour être la mère d’Obed, père de Jessé et grand-père de David roi d’Israël qui est né à Bethlehem, qui sera plus tard la ville natale de Yeshoua de part Youssef (Joseph). Ruth est Moabite, elle est une femme courageuse, elle épouse l’un des fils de Noémi de Bethlehem (Mahlon), qui meurt sans lui laisser d’enfant, elle se retrouve seule avec sa belle-mère. (Ruth 1,1-9 et 10-15) Noémi femme d’Elimelek (1,2) et mère de Mahlon et de Kilyon (1,2 et 5), elle partie avec Ruth la femme de Mahlon vers Bethlehem (1,15-22). Une femme courageuse car elle était veuve et elle se retrouvait seule avec sa belle-mère très âgées. (1,11-14) Veuve et étrangère, elle suit un nouveau Dieu (Dieu Un), qu’elle prie, qu’elle vénère, qu’elle adore et je pense que c’est pour ce Dieu là que Ruth est partie ave sa belle-mère vers Bethlehem et pour le servir. Elle voulait se rendre utile auprès de Noémi et Noémi la considérait comme sa fille. L’autre épouse : Corpa (Ruth 1,14) n’a pas voulu la suivre, mais surtout elle n’a pas voulu suivre le vrai Dieu. Noémi leur apportait un libérateur et en suivant Noémi jusqu’à Bethlehem, elles allaient suivre Hashem. Dieu avait aussi un plan pour Ruth et Corpa, il savait qui allait le suivre et mettre au monde un héritier à Noémi. Elle était courageuse, car étrangère, elle quittait définitivement son pays. Mais Dieu veille sur elle, Il dirige ses pas vers un homme qui est de la famille de son mari, mais du côté de son beau-père. Mais elle ne le sait pas. Son nom est Boaz.(Ruth 2,1 et 3) Ruth est courageuse, elle exécute non des ordres, mais des conseils donnés par sa belle-mère qui lui dit tout d’abord de rester avec Boaz (2,19-23), puis elle lui conseille un peu de repos en allant coucher avec lui après avoir bien mangé et bien bu. (3,1-3) C’est ce qu’elle alla faire un soir après que Boaz fut couché. (3,4-7) Au milieu de la nuit, elle alla le retrouver et se coucher à ses côtés. (3,8-11) Boaz doit obéir à Ruth, car c’est une femme de valeur, (3,11) de grand prix. Il doit la respecter. Mais dans la vie de Ruth, il y a deux êtres qu’elle aime : Boaz et Noémi. Noémi pour les conseils qu’elle lui donne. Ce ne sont pas de très beaux conseils, mais elle doit l’écouter, car c’est la voix d’une ancienne, d’une sage femme et puis, c’est sa belle-mère et elle doit la respecter avant tout pour cela. Et Boaz, car c’est un homme qui peut la comprendre, enlever son chagrin de veuve, qui peut lui laisser un héritier qui portera son nom ou du moins celui de son mari. C’est pour cela qu’elle passe une nuit avec lui. (3,18) Ruth est courageuse, elle va jusqu’au bout et fait tout ce que lui dicte Noémi. Puis Boaz l’a prit pour femme car celui qui était redevable de rachat avant lui, ne l’a pas voulu. (4,1-12) Ruth devint donc la femme de Boaz qui devint mère d’Obed. (4,13-21) C’est de lui qu’est sorti le roi David et que sortira plus tard Yeshoua. (4,22)

 

La femme dans l’Ancienne Alliance n’a pas dû avoir une vie si facile, n’a pas toujours eu le beau rôle. Elle n’avait pas le droit d’aller au temple pour être présentée à l’Eternel, quand l’enfant avait l’âge d’être présenté à Dieu, seul l’enfant mal avait le droit d’accès, à l’âge de 8 jours. Je reviendrais quelques instants sur Hanna la mère de Samuel. C’est elle-même qui amena Samuel au temple devant l’Eternel et donna en sacrifice trois taureaux, un épha de farine (30 litres de farine) et une outre de vin. (1Samuel 1,24-28) Elle l’amena à Eli le sacrificateur de la maison de l’Eternel. (1 Samuel 1,9-28) Samuel resta donc depuis ce jour là au service de Dieu. (1 Samuel 2,1-11) Hanna préfigure à l’avance Elisheba et Samuel Yohanan le Baptiseur. C’est ce que nous allons voir dans les femmes dans la Nouvelle Alliance (Alliance renouvelée)

 

LES FEMMES DANS LA NOUVELLE ALLIANCE

 

Il y a deux grandes femmes qui jouent un grand rôle dans le plan d’Hashem, qui annoncent le sauveur du Monde. L’une apporte le précurseur et l’autre le Mashiah. L’Une s’appelle Elisheba et l’autre Myriam. L’une est avancée en âge et elle est stérile, mais l’autre est jeune et encore vierge et toutes les deux attendent un enfant. L’un est la voix d’Adonaï Elohim et l’autre est la Parole de Dieu, l’un est le lampadaire, mais l’autre est la lumière du monde. L’un prépare les Hommes à venir à Dieu et l’autre les mène à Dieu. Au départ deux femmes bien différentes, mais de la même famille. Elles ne vivaient pas ensemble, dans la même ville. L’une était mariée à un sacrificateur nommé Zacharie et l’autre était fiancée à un simple charpentier du nom de Yossef. Myriam avait plus de chance que sa parente Elisheba, car elle allait mettre au monde le fils de Dieu, le sauveur du Monde, alors que l’autre allait mettre au monde qu’un simple prophète. Yeshoua était en même temps : Prophète, Roi, Prêtre et sacrificateur. Au départ, il a fallu deux femmes choisies par Dieu, pour être leurs servantes. Car avant tout la femme doit redevenir des servantes du Seigneur. (Lc. 1,1-80)

 

L’ENTOURAGE FEMININ DE YESHOUA

 

Hormis les disciples de Yeshoua qui étaient essentiellement des hommes, ils se trouvaient aussi des femmes qui le suivaient de loin depuis la Galilée jusqu’à Yeroushalaïm (Jérusalem) Yeshoua a côtoyé des femmes sur sa route et il en a guéri. Il a guéri Myriam de Magdala (Marie-Madeleine) qui était possédée par sept démons. (Lc. 8,2) Il y avait aussi cette femme qui perdait du sang. (Mt. 9,20-22), la femme qui était cananéenne qui demandait la guérison de sa fille. (Mt. 15,21-28), il y a aussi cette femme de Samarie (Jn. 4,1-42) et cette pécheresse. (Lc. 7,37-50) Puis cette femme prise en flagrant délit d’adultère. (Jn. 8,1-11) Des femmes il y en avait pas mal, sans compter sa mère Myriam, Jeanne, femme de Chaza, intendant d’Hérode, Suzanne et plusieurs autres qui les assistaient de leurs biens. (Lc. 8,3)

 

Yeshoua aimait aussi aller à Béthanie rendre visite à ses amies Marthe et Myriam, sœurs de Lazare (Lc. 10,38-42 et Jn. 11,1-44 et Jn. 12,1-11) Au pied de la croix de Yeshoua à Golgotha ils se trouvaient aussi des femmes, ainsi qu’à la première apparition de Yeshoua.

Mathieu

Marc

Luc

Jean (Yohanan)

 

 

 

 

Marie-Madeleine,

Marie-Madeleine,

Marie-Madeleine,

La mère de Yeshoua,

Marie, mère de Jacques et de Joseph

Marie mère de Jacques le mineur et de Joses

Jeanne

La sœur de sa mère, Marie femme de Clopas (Cléopas)

  

Des femmes ont su suivre Yeshoua, c’est peut-être les seules qui l’ont suivi jusqu’au bout, même se lever de bonheur pour aller embaumer son corps.

 

Mais qui étaient ces femmes ?

Nous avons vu qui était Marie de Magdala, elle fut la première à voir Yeshoua ressuscité et à annoncer sa résurrection aux Apôtres. La mère de Jacques et de Joses (Joseph), elle s’appelait Marie, comme la mère de Yeshoua. Mais est-elle la mère du Mashiah ? C’est ce que nous allons voir. D’après l’encyclopédie biblique, elle est la femme de Clopas (Cléopas selon les traductions) et la sœur de Myriam, mère de Yeshoua. Elle n’est pas la mère de Yeshoua, mais elle est la même qui est citée dans l’Evangile de Mathieu, Marc et celui de Yohanan. C’est donc la tante de Yeshoua. Pour ma part, je pense que cette femme est plutôt la mère de Yeshoua, car les Evangiles nous parlent qu’elle est la mère de Jacques et de Joseph (Joses) (Mt. 13,55 et Mc. 6,3)

 

Il y a aussi la mère de Jacques et de Jean (fils de Zébédée) qui voulait que ses fils soient assis à la droite et à la gauche du Mashiah. (Mt. 20,20-28) C’est la même que Salomé. Jeanne est la même qui est citée par Luc seul dans son Evangile chapitre 8,3. Enfin, il se trouvait aussi la mère de Yeshoua, seul Yohanan la nomme, comme si Yohanan prenait de l’intention sur elle. C’est d’ailleurs à lui que Myriam est confiée. A ce moment là, elle est intégrée au Corps du Mashiah tout comme les Apôtres.

 

Des femmes le suivent discrètement, il est dit qu’elles le suivaient de loin. (Mt. 27,55) Elles étaient si discrètes que c’était le matin de bonheur qu’elles se levèrent pour embaumer le corps de leur Seigneur. (Mt. 28,1) Dans les quatre évangiles, nous voyons des femmes différentes :

Mathieu

Marc

Luc

Jean

 

 

 

 

Marie-Madeleine

Marie-Madeleine

Marie-Madeleine

Marie-Madeleine

L’autre Marie (il s’agit de la mère de Jacques et de Joseph, sœur de Marie – mère de Yeshoua)

Marie mère de Jacques et

Jeanne

 

 

Salomé

Marie mère de Jacques

 

 

 

Après cela, où sont-elles passés ? Je n’en sais rien, je pense qu’elles ont suivi le Christ (Mashiah), non plus de loin, mais avec le reste des membres de la communauté. Aucun écrit nous le prouve. L’Evangéliste Luc ne site qu’au début de son livre des « Actes des Apôtres » : « Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, avec Myriam, mère de Yeshoua et avec ses frères. » (Ac. 1,14) Nous les voyons dans la chambre haute avec les Apôtres entrain de prier. Je pense qu’elles étaient aussi présentent le jour de Shavouoth (la fête de Pentecôte). (Ac. 2,1) Mais après, nous ne savons plus rien d’elles, comme si elles n’avaient pas de rôle précis à jouer dans l’assemblée primitive. C’est aux Apôtres qu’est réservée la principale initiative de faire des disciples de Yeshoua. (Mt. 28,19-20 et Mc. 16,15-16) La femme reste discrète dans la vie de l’assemblée (Kehila) comme dans la vie de Yeshoua.

 

La femme et les Apôtres de Yeshoua :

a)               Les premières femmes dans l’Assemblée (kehila) primitive :

Quel genre de femmes étaient-elles ? Comme au temps de Yeshoua, les femmes qui étaient dans les premières assemblées, ressemblaient étrangement à celles que Yeshoua lui-même avait rencontrées sur son chemin. Il y avait des femmes estropiées, malades ou prisonnières d’un esprit mauvais. (impur) Des femmes nombreuses se joignaient aux assemblées locales. (Ac. 5,12-16) Une femme fut ressuscitée par le Seigneur par l’intermédiaire de Pierre. (Képhas) (Ac. 9,36-43) Tous avaient des problèmes de santé avant de rencontrer le Seigneur. Mais tous après leur guérison, crurent en lui et le suivirent, non seulement elles, mais tous ceux qui sont avec elles et qui les voient guéri. Tous ses Hommes se sont joints à une assemblée où elles-même ont bâti une assemblée locale. Il n’y avait pas que les Apôtres après le temps de la Pentecôte (Shavouoth) pour annoncer l’Evangile (Bonne Nouvelle) du Seigneur Yeshoua ressuscité. Il y avait une femme du nom de Lydie, c’était une femme craignant Dieu, c’était une marchande de pourpre et était de la ville de Thyatire. Luc écrit dans son livre des « Actes des Apôtres » : « Elle écoutait et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu’elle s’attache à ce que disait Paul. (Shaül de Tarse) Lorsqu’elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous invita en disant : Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison et demeurez-y. Et elle nous pressa très instamment. (Ac. 16,13-15)

 

Cela se passait le jour de shabbat (7e jour où Hashem s’est reposé et demandé à son Peuple de prendre ce jour pour le sanctifier. Ce temps se déroule au couché du soleil vendredi soir au couché du soleil samedi soir. Jour que les premiers disciples de Yeshoua observaient et que nous devons nous aussi observer telle est ma conviction et c’est la 4e Parole que Hashem a gravé sur les tables de la Loi, que Moshé a transmis au Peuple d’Israël) Ce jour là donc, Paul, Luc et d’autres de l’assemblée de Yérushalem, cherchaient une assemblée de prière dans la ville de Philippe. (Ac. 16,13) Ils étaient à ce moment là près d’une rivière assis entrain de parler avec des femmes qui étaient réunies. C’est à cet instant que Lydie était touchée par Dieu, par ce que disait Paul. Paul prêchait la Parole de Dieu. (Ac. 16,14) C’est une nouvelle enfant du Seigneur, une fille née d’en haut (de l’Esprit de Dieu –Rouah Hakodesh-), elle se donne entièrement au Seigneur, elle passe, elle et sa famille pr les eaux du baptême qui est le signe de la mort à soi-même et de la mort avec Yeshoua Mashiah, c’est une résolution une bonne fois pour toute pour suivre pas à pas Yeshoua son sauveur. (Ac. 16,15) Il n’avait pas d’assemblée de prière à cet endroit là, mais c’était déjà là les pierres d’une assemblée. Je suppose que Lydie après cela, a dû partir à Thyatire pour annoncer l’Evangile de Yeshoua ressuscité, car une assemblée se trouve bâtie dans cette ville. (Ap. 2,18-29) Elle n’était pas toute seule, car elle était sauvée avec sa famille. (Ac. 16,15)

 

Après cela Paul et Silas furent enfermés après que Paul eut guéri une femme qui avait un esprit de Python. (Ac. 16,16-24) Paul et Silas priaient avec foi et c’est par leur prière qu’ils furent sauvés, eux et tous ceux qui étaient en prison avec eux. (Ac. 16,25-26) Cette prison était leur second lieu de prière après la maison de Lydie. A ce moment là, le gardien de la prison fut surpris à son réveil de ne plus les voir. Il alla pour se tuer avec son épée, lorsque Paul cria d’arrêter. Lui aussi il accepta Yeshoua comme sauveur et fut baptisé avec sa famille. (Ac. 16,27-40) Enfin une assemblée est née dans la ville de Philippe.

 

b)               La femme dans l’Assemblée (Kehila)

-     Son attitude :

Paul

Pierre

La femme fait partie prenante de l’assemblée, car elle est aussi le Temple du Saint-Esprit. La femme peut-être mariée, célibataire ou veuve. Mais si elle est mariée, elle ne peut avoir qu’un seul mari. Elle peut-être l’épouse d’un Diacre ou d’un Evêque. Elle doit-être fidèle à son mari et lui obéir. Ne doit pas parler (interrompre) dans les assemblées, mais si elle a quelque chose à demander, elle doit consulter son mari hors de l’assemblée.

Soyez soumises chacune à votre mari, afin que même si quelques uns n’obéissant pas à la parole, ils soient gagnés sans parole, par la conduite de leur femme, en voyant votre conduite pure et respectueuse. (1 Pierre 3,1-2)

 

-     Sa tenue : Lire 1 Timothée 2,9-15 et Tite 2,3-5 Elle doit être l’image de Dieu devant les Hommes, elle qui a été créée parfaite à l’image et à la ressemblance d’Hashem.

-     Son rôle : La femme est avant tout une servante du Seigneur, elle fait partie intégrante du Corps du Christ. Son rôle est essentiellement avoir le don de l’accueil des Frères de l’Assemblée, de prier, de prophétiser. Dans certains cas, elles peuvent-être diaconesse. Au début ce service était donné aux hommes (Ac. 7), dans la kehila primitive, pour servir au table. (Ac. 6,1-7) Ils étaient des aides, des auxiliaires pour les Apôtres qui eux prêchaient l’Evangile, enseignaient, dirigeaient le groupe de prière. Mais il c’est senti très vite le besoin de partager les tâches pour le bon fonctionnement de la communauté. Il fallait obligatoirement que ce soit des hommes de Dieu, des serviteurs du Seigneur, remplis du Saint-Esprit. (Ac. 6,3-6) Et bien plus tard, l’Esprit-Saint les envoyait aussi prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume (Yeshoua ressuscité) (Ac. 8,5-40) et avoir une tâche précise dans la kehila locale en tant qu’ancien, ils pouvaient porter un enseignement à la foule, à l’Assemblée qui se réunissait pour louer Adonaï Elohim. (1 Timothée 3,1-13 et 1 Corinthien 12,5) C’est un ministère très particulier, un don donné par le Seigneur et par la Rouah Hakodesh (1 Co. 12,27-30 et 1 Pi. 5,1-4) C’est lui qui doit mener le troupeau, les brebis du Seigneur. Ce n’est pas une tâche facile que d’être anciens, comme toute vie, tout service que ce soit, que nous faisons pour le Seigneur, doit obligatoirement passe par l’épreuve. Mais n’ayez crainte, Dieu est là ! C’est lui qui est notre Pasteur, avec lui nous ne craignons rien. (Psaume 23) Mais pour ce qui concerne le ministère des femmes dans la kehila, c’est tout particulièrement accueillir le Frère, l’étranger… être le prochain de l’autre, comme le bon Samaritain. (Luc 10,25-37) Je pense que c’est le plus beau rôle de la femme.

 

La femme d’aujourd’hui dans la kehila :

De nos jours, je vois des femmes qui ont un rôle tout différent de celui qu’elles avaient au temps des Apôtres Pierre et Paul. (Képhas et Shaul) Les mœurs et les coutumes évoluent dans chaque pays, villes et pourquoi pas dans les kehiloth/assemblées ? J’ai entendu dire : qu’il fallait suivre la mode ! Mais est-ce que l’Esprit de Dieu change de mode, selon les époques ? Non, je ne le pense pas ! Il est toujours le même ! L’Esprit de Dieu est toujours le même, mas c’est nous qui voulons parfois changer les plans de Dieu. Je pense que le ministère de la femme n’a pas changé non plus. Aujourd’hui, je vois des femmes Pasteurs. La femme n’a pas, à mon avis, à prendre la place de l’homme, mais d’être à ses côtés. Elle doit-être co-serviteur de Dieu avec les hommes dans la kehila. Préparer les repas, servir aux tables, éduquer et corriger les enfants (comme l’homme)… Mais ne jamais enseigner.